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Mais Rue des libraires, voyagera prochainement sur bien d'autres ondes.

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dimanche 21 décembre 2014

Alegranza, le doigt de Dieu

Ned Leztneik dit Denis Kientzel


Entre trahisons et amours, duplicité et espérance, légendes et découvertes, Marie et Denis parcourent un chemin dicté par le cœur.
Lorsqu’elle lui est brutalement arrachée, il découvre l’attachement que lui portent d'autres personnes, et parvient à se reconstruire au sein d’une nouvelle famille… Mais il n'oubliera jamais l'amour qui les liait, Marie et lui, et aura envie de punir à son tour, malgré son attachement aux valeurs morales traditionnelles.
Ce combat, tel un parcours initiatique, il devra le mener seul. Même s’il ne le sera jamais vraiment…

Par cette histoire bouleversante, ce retraité alsacien signe son premier roman en hommage aux victimes  des attentats de Madrid. Amoureux des iles canaries et de la littérature espagnole, il ne fut pas moins touché par les événements qui bouleversèrent la capitale en mars 2004. « Il faut se souvenir qu’en 2001, l’Amérique connaissait les attentats du 11 septembre couverts très largement par les médias du monde entier », affirme-t-il le 21 novembre 2014 pour les DNA avant de poursuivre : « En mars 2004, Madrid est également secoué par un attentat mais les médias en ont moins fréquemment parlé et l’oubli s’est installé. » Lors d’une visite de la cathédrale de l’Almudena à Madrid, il est ému de voir les bougies allumées pour les victimes du 11 mars et décide de transcrire ces passion dans un livre qui sera le premier de la trilogie Alegranza, le doigt de Dieu aux éditions Baudelaire.



Plus qu’un livre, c’est le point de départ d’un formidable projet. Ned Leztneik est sur tous les plans. On parle d’abord d’une adaptation cinématographique, mais Ned, connu aussi sous le nom de Denis Kientzel ne s’arrête pas là. Il lance dès septembre 2013 le projet « HV11M » (Hommage aux victimes du 11 mars) avec la ville de Mulhouse avec la réalisation d’un spectacle théâtral multi culturel. 

Un parcours à découvrir dans Rue des libraires pour ce retraité aux multiples facettes.


De formation initiale en industrie chimique en 1975, il passera par la TV, la radio puis le domaine de la prise en charge des demandeurs d'asiles avant de se lancer dans la photogravure et devient responsable d'un labo photo en 1993.
En 2012 parait son premier roman "Alegranza, le doigt de Dieu", premier de la trilogie tiré à 1000 exemplaires et travaille à l'écriture d'un second roman "Alegranza, le piano d'Esther".


A découvrir également, son recueil de nouvelles intitulé "Au temps conté."
Des histoires qui parlent des événements inattendus, des espoirs, des erreurs, des tracas de la vie. De brefs regards, comme autant d’esquisses du quotidien où la poésie et l’humour affleurent.



jeudi 4 décembre 2014

Une leçon de courage sur les ondes


Après la publication de son livre « La mémoire pour oublier », France Meyer a partagé son témoignage sur les ondes dans l’émission « Rue des Libraires » samedi 6 décembre à midi trente. 

Rue des libraires propose à ceux qui nous ont loupées de faire une petite séance de ratrappage sur le web mais aussi  à la librairie Hartmann.

France Meyer est née en 1956 en Alsace. Un drame en 2010 l’amène à l’écriture puis à devenir bénévole dans des ONG en Asie et aux Philippines. Elle écrit pour témoigner et oublier les événements tragiques de son existence. Une grande histoire d’amour, un enchaînement d’épreuves brutales, la maladie, la précarité, puis la mort de l’être aimé lors d’un triple assassinat dont elle est la seule survivante. Elle passe alors six mois dans un ashram d’où elle écrira son livre « La mémoire pour oublier » aux éditions 7écrit.



Elle s'est exprimée samedi 6 décembre à midi trente dans l’émission « Rue des libraires » sur RDL 103.5fm. Elle nous a expliqué pourquoi elle souhaite partager son expérience  et comment elle a écrit son histoire.



Une partie de ses droits d’auteur est reversée à l’association Virlanie qui œuvre pour les enfants des rues de Manille. Entre sa colère, son sentiment d’injustice, sa joie de vivre fondamentale et sa gratitude, elle promet une belle leçon d’amour.


Dans Rue des libraires elle explique aux auditeurs comment on écrit un tel livre, avec quel courage on continue à avancer. Mais surtout elle dénonce la face cachée des Eldorado pour retraités expatriés en afrique. Ces ghettos pour blancs où l'on peut vivre aisément dans de somptueuses villas avec personnel de maison pour cinq cent euro par mois dans un pays ou le salaire moyen ne dépasse pas les quarante euro. Ces pays voient arriver en masse les occidentaux qui se comportent en colonisateurs, font grimper les prix et créent un déséquilibre important entre les populations, maintenant ainsi les locaux dans une situation de pauvreté de plus en plus insupportable. 

Ecoutez dès maintenant le podcast de cette interview: